Un baiser sans moustache…

Rappelons-nous le proverbe qu’utilisaient les allemandes au dix-neuvième siècle, qui disait « Ein Kuss ohne Schnurrbart ist wie Suppe ohne Salz », en français, « un baiser sans moustache est comme de la soupe sans sel ».

Adolescent, qu’aurait répondu ma grand-mère, née vers 1870, mariée à un moustachu chronique, si je lui avais posé la question ? Il faudra que je pense à la lui poser à notre prochaine rencontre.

Cette question est d’autant plus préoccupante que la seule fois où j’ai abandonné le rasoir, au Chili, alors que la moustache et la barbe étaient des marqueurs idéologiques, Geneviève et mes deux filles m’en ont dissuadé rapidement : « pourquoi embrasser un porc-épic ? ».

La question restait donc là, au fonds de ma boîte à neurones, jusqu’à ce qu’une personne de grand bon sens me rappelle qu’il y a moustache et moustache : une biodiversité étonnante dont on rend compte ci-dessous, et qu’elle me dise : « et pourquoi pas un baiser dans le cou ? »

Alors là, l’horizon des opportunités s’élargit considérablement : à chaque type de moustache ses sensations spécifiques, conjugables à l’infini selon le génie des partenaires…. 

Et ailleurs pourquoi dans le cou seulement ? L’univers des possibilités s’élargit à l’infini…

Mais je laisse à chacun(e) le soin de laisser libre cours à son imaginaire….

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